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RTSL 24.09.2025 DAKHLA

Updated: Sep 18



RTSL 2025


VILLA CISNEROS - DAKHLA

 

  

CASA – DAKAR


L'étape du jour avec la carte des Armées de l'AOF. Fondation Latécoère.
L'étape du jour avec la carte des Armées de l'AOF. Fondation Latécoère.

 

  Après cette longue et passionnante étape, de Juby à Cisneros sur le Rio de Oro ancien et entre Tarfaya et Dakhla, le Maroc d'aujourdhui, au dessus des sables et de l'Océan, je vous propose la suite des récits de André Dubourdieu et Jean Denis, alias JIDE en vol pour Dakar, en cette deuxième quinzaine de mai, afin d'accueillir le premier courrier officiel quelques semaines plus tard en compagnie de Léopold Gourp, le troisième équipier et les représentants des LAL comme Robert Collet entre autres

.

Et demain, en vol, n'oubliez pas d'observer le Cap Barbas, au nord de Port-Etienne-Nouadhibou et, après le banc d'Arguin, le Cap Timiris, des lieux chargés d' histoires des premières semaines du Casa-Dakar. Là où tout a bien failli s'arrêter, là où la ligne est ressortie plus forte, à suivre ...



Villa Cisneros-Dakhla en 192". Archives familiales Delrieu/Fourny
Villa Cisneros-Dakhla en 192". Archives familiales Delrieu/Fourny

Croquis du terrain de Rio de Oro soit Cisneros-Dakhla. 1923/1925 très certainement. Archives Fondation Latécoère.
Croquis du terrain de Rio de Oro soit Cisneros-Dakhla. 1923/1925 très certainement. Archives Fondation Latécoère.


ANDRE DUBOURDIEU

SOUVENIRS

 

     "... Or le 13 mai, oui je dis bien, le lendemain dès le début de l’après-midi tout était terminé, ce qui nous permettait de poursuivre notre route en direction de St. Louis du Sénégal.

       La zone dissidente, donc dangereuse en principe, terminée, franchie aussi celle seulement désertique de la baie du Lévrier, du cap Timiris et des bancs d’Argain, nous commencions à survoler des bleds un peu moins désolés, autour des premiers marigots ; c’est à ce moment que je vis Gourp descendre en larges spires, chercher un terrain et atterrir ; répondant à ses signaux, je l’imitai : Une fuite d’eau importante avait vidé le radiateur et je portais à mon bord la plus grande réserve de ce précieux liquide ; le mécanicien de Gourp s’employait déjà à colmater, et par quels moyens ! Vite, le plein, remise en route des moteurs et on repartait. Nous avions prévu une arrivée spectaculaire sur la capitale du Sénégal, groupés plan à plan pour le survol de la ville à basse altitude. Les fortunes de route décidèrent autrement. Denis qui ne nous avait pas attendus était arrivé depuis plus d’une demi-heure lorsque j’atterrissais et il fallut patienter plus d’une heure avant d’apercevoir l’avion de Gourp qui se profilait sur les lueurs rouges du crépuscule ; je l’avais semé alors qu’il traînait à l’arrière ; il avait dû se poser deux fois encore pour ajouter de l’eau, le bricolage de la fuite n’étant vraiment pas tout à fait étanche. Et nous avions, bien involontairement retardé la réception officielle ainsi que le lunch qui nous attendait.

 

                    Le lendemain, gagner Dakar ne fut qu’une courte promenade. Nous arrivâmes cette fois tous ensemble et à l’heure annoncée.

 

                    Quinze jours durant, sans nouvelles de Toulouse qui nous laissait la bride sur le cou, nous avons installé nos avions dans un hangar, prévu les rudiments d’un atelier, loué un bureau en ville, acheté une voiture et fait quelques visites. Ces modestes activités qui sembleraient ridicules de nos jours posaient néanmoins les assises de cette escale qui devait par la suite devenir le grand aéroport international d’un nœud important de routes aériennes africaines et transatlantiques.

 

                   Vingt jours après notre randonnée, alors que le soir tombait sur le terrain de Dakar, mêlés à quelques personnalités officielles et autres officiers du Groupe d’Aviation ou de la Maison du Gouverneur, nous attendions les deux avions du premier service ouvert entre la France et le Sénégal, porteur du premier courrier aérien. Ils tardaient. Un bruit de moteur enfin ! Mais l’avion que pilotait Lécrivain atterrissait seul ; Drouin était aussi à bord. Victime d’un accident mécanique il avait abandonné son appareil dans le bled un peu à l’intérieur des terres, par le travers du Cap Timiris et avait embarqué, lui et son chargement sur l’avion de Lécrivain qui avait selon la consigne atterri à côté.

 

             Forte de l’expérience et du succès – combien relatif – de notre petit voyage de reconnaissance, la nouvelle Ligne venait de débuter. Rien depuis lors ne parvint à l’arrêter, pas plus les difficultés diplomatiques avec le Gouvernement de Madrid que les tragédies qui l’endeuillèrent, pas même la guerre en 1939 durant laquelle on parvint à maintenir cette liaison."

André Dubourdieu

 



Jean Denis alias JIDÉ. Archives APNA/Musée AF
Jean Denis alias JIDÉ. Archives APNA/Musée AF

JEAN DENIS

AERODROMES INCONNUS - ERMITAGES SANS NOM,

Souvenirs d’un peintre pilote de ligne

 

     "... Le lendemain, vers midi, les avions étant prêts, les moteurs mis en route, ils s’envolèrent pour Dakar. Collet en profitait et partait comme passager de Jidé, amenant en outre un mécanicien. A cent cinquante kilomètres au nord de Saint Louis, Dubourdieu ayant une panne de moteur atterrissait. Gourp qui avait à son bord un mécanicien se posait après lui. Après avoir constaté en les observant un moment qu’ils étaient en état de repartir, Jidé continuait avec Collet jusqu’à St Louis où les attendait le gouverneur Gaden entouré de quelques militaires et personnalités civiles. Sur ces entrefaites leurs deux camarades les rejoignaient. Ils quittèrent Saint Louis le lendemain, à dix heures trente seulement, les moteurs ayant eu besoin d’une révision, et une heure quarante cinq après, tous trois survolaient Dakar en vol de groupe et atterrissaient de même sur le terrain militaire de Ouakam, où les recevaient le colonel Tulasne, le commandant Gama et quelques autres officiers. Ainsi se terminait ce premier voyage où seul Jidé avait eu la bonne fortune d’amener son appareil sans ennui de moteur en en trente-deux heures quarante cinq de vol effectif. Avec ce même appareil il fit encore le retour jusqu’à Villa-Cisneros, mais ayant à en prendre normalement un autre à cette escale pour le retour sur Dakar, il ne fit avec celui-ci que deux heures trente de vol et eut la panne, ce qui revient à dire que l’on ne commande pas à la mécanique et que ce n’est qu’une question de chance, non de conduite.

 

     A Dakar, Jidé fut très déçu par la ville elle-même et l’arrière pays où il ne vit que baobabs et brousse ; tout y était neutre, la lumière plombée, il ne voyait nulle part de sujets d’étude. Il s’étonnait qu’on ait fait si peu dans ce pays comparativement au Protectorat où tout était jeune et moderne, coquet et propre. L’éloignement de la métropole en était sans doute la cause, aussi la fièvre jaune neutralisant pour un long temps tout effort d’expansion ; aussi sans doute parce qu’il manqua à ce pays, à part le bref passage du jeune administrateur Volonhoven, un animateur d’envergure donnant une absolue confiance et capable d’assurer aux investissements des profits rémunérateurs.

 

     Les quelques trois semaines d’attente du premier courrier aérien laissèrent Jidé incertain et sans initiative. Sur ces entrefaites, les pilotes Drouin et Lécrivain arrivaient à Dakar, ayant accompli leur mission avec brio. La ligne Casa-Dakar était officiellement ouverte avec ce premier courrier aérien."

Jean Denis

 

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Le premier courrier Casa-Dakar avec Emile Lécrivain, Jean Lavidalie et Georges Drouin est bien arrivé à Dakar, non sans difficultés ... Bien arrivés oui mais, avec un ou deux Breguet 14 ? Là est la question ? ...




Lisez attentivement ce rapport des premiers courriers du Casa-Dakar. Voilà une bonne raison de survoler le cap Barbas, sur les traces de Denis, Deley, Collet et des mécaniciens Dupas, Henriot et Devillard, un siècle auparavant, du premier dépannage d'un Breguet XIV en plein désert par des hommes de génie et des mécaniciens aux doigts d'or ; en fonction de la météo et d'autres critères, afin de voler en toute sécurité, bien sûr.




L'équipe de Port-Etienne autour de Pierre Deley, en chemise blanche et cravate. Au sol et casque colonial, Jean René Lefèvre.
L'équipe de Port-Etienne autour de Pierre Deley, en chemise blanche et cravate. Au sol et casque colonial, Jean René Lefèvre.

 

PIERRE DELEY

  Port-Etienne, le 12 juin 1925.

 

Rapport

Dépannage du 200

 

        

Le 10 juin à 8h.30,  M. Lécrivain arrive seul à Port-Étienne. II a perdu de vue M. Denis aux environs du cap Barbas.

A 9h.45, je pars à la recherche de Denis ; j'emmène avec moi le mécanicien Dupas. Je monte à 1 000 mètres pour avoir une meilleure visibilité et embrasser une plus grande étendue.

Après 45 minutes de vol, j'aperçois l'avion ; Denis allume une fusée et je me pose.

Nous ne pouvons songer à ramener le 200 enfoncé dans le sable jusqu'au carénage. Nous embarquons sur le 138 le courrier et tout le matériel et regagnons Port-Étienne (passagers Denis, Dupas).

Le 12 à 6 heures, Collet sur le 138 avec Henriot et Devillard, Deley sur le 171 avec Dupas et Sirvin quittons Port-Étienne pour le cap Barbas. Nous emportons des planches et des outils pour déblayer le sable. A 6h.45, nous atterrissons auprès du 200. Autour de ce point, nous ne remarquons la présence d'aucun être humain. Après plusieurs heures d'efforts, nous réussissons à amener l'avion sur un terrain plus dur d'où je parviens à le décoller. Collet sur le 138 emmène Henriot. Nous atterrissons à Port-Étienne. Je laisse le 200 et je repars sur le 138 avec Collet comme passager pour aller à Barbas chercher le 171 et les trois mécaniciens que nous y avons laissés. Nous atterrissons auprès du 171 que nous réussissons péniblement à mettre en route après 2 heures à tirer sur l'hélice et regagnons Port-Étienne sans autres incidents, ramenant les deux avions et les mécaniciens.

 

DELEY

Port-Etienne, le 12 juin 1925.


Extrait du carnet de vol de Jean Denis mentionnant sa panne au cap Barbas le 10 juin 1925. Archives familiales Denis
Extrait du carnet de vol de Jean Denis mentionnant sa panne au cap Barbas le 10 juin 1925. Archives familiales Denis

 


NOTES DU GUIDE-CONFERENCIER :


Dans les paragraphes suivants je vous propose quelques témoignages différents de Joseph Roig et de Didier Daurat au sujet de l'ouverture du Casa-Dakar. Le récit de Didier Daurat est très certainement celui qui a été repris par la suite et a donné la base du récit officiel. Mais, au même moment, Edmond Lassalle, jeune et tout récent pilote des LAL, est en vol entre Perpignan et Toulouse ou sur le tarmac de Montaudran, sous l'oeil vigilant de Daurat lui-même, comme tous les jeunes pilotes arrivés chez Latécoère ...

Au sujet du récit de Joseph Roig, il me semble qu'il eut été très dangereux pour les pilotes de réaliser l'ensemble du parcours Casa-Dakar en une seule fois, d'un seul trait. Les consignes de Daurat lui-même sont claires : Lécrivain et Drouin sont déjà en place à Cisneros ce 1er juin et les pilotes Reine et Thomas sont désignés pour effectuer le parcours Casa-Cisneros. Quant à Dubourdieu, il ne pouvait accompagner Lécrivain et Lassalle ce premier juin, il était à Dakar depuis plusieurs semaines... Cela n'enlève en rien le mérite de tous. Mais rendons à César ce qui est à César ...



 

JOSEPH ROIG

« POUR QUE PASSE LE COURRIER »


 LA LIGNE EST OUVERTE


  Joseph Roig, le représentant des LAL au Maroc, bien informé également de par sa fonction, nous livre une version surprenante dans son livre de souvenirs : « Pour que passe le Courrier »

NOTE DU REDACTEUR

LES FAITS SONT SANS DOUTE REELS MAIS LES DEUX PILOTES QUI ASSURENT L'ETAPE CASA - CISNEROS SONT TRES CERTAINEMENT PIVOT ET THOMAS. EMILE LECRIVAIN ET GEORGES DROUIN ASSURANT LE TRONÇON CISNEROS - DAKAR. VOIR LES ANNEXES BEPPO DE MASSIMI DES CONFERENCES PRECEDENTES DE TOULOUSE ET D'ALICANTE;


Ayant été laissé de côté pour l’organisation de ce voyage Joseph Roig, le représentant des LAL au Maroc, bien informé également de par sa fonction, nous livre un récit surprenant dans son livre de souvenirs :  Pour que passe le Courrier :

 

    " Et le 1er juin 1925, ce fut l’inauguration de la ligne Casa-Dakar, avec deux avions : premier avion-courrier ; pilote, Drouin. Deuxième avion escorte ; pilote, Lécrivain ; mécanicien, Lavidalie.

 

     Ce premier courrier officiel parvint le 3 à destination, non sans difficultés , une brume très basse entre Safi et Agadir fit que Lécrivain, alors tout jeune pilote sur la ligne, ne put atteindre le terrain d’Agadir et se posa sur la plage, où Drouin dut aller le chercher : premier gros retard. Arrivant tard à Cap Juby, Lécrivain refuse de partir pour Cisneros, craignant d’être pris par la nuit. Drouin décide de partir seul, Lécrivain suit quand même, et ils arrivent à Cisneros au crépuscule.

 

     Impossible le lendemain 2 juin, à 4 heures du matin, de démarrer le moteur de Lécrivain, après avoir fait le plein à bras avec des touques de 18 litres. Ils décollent finalement vers midi et atterrissent à Port Etienne trop tard cette fois pour repartir sur Saint-Louis.

     Le décollage de Port Etienne à lieu à l’aube du 3 juin, et le vilebrequin de Drouin casse au-dessus du Cap Timiris. Lécrivain se pose à côté du premier avion, avec une énorme fuite d’huile qui lui englue les pieds. Il fallut stopper son moteur et transférer dans son carter l’huile de l’avion de Drouin. Ils parviennent à le redémarrer (après avoir mis les Maures à contribution pour brasser l’hélice) ; et, abandonnant son avion inutilisable, les vivres et l’eau de réserve,

     Drouin décolle péniblement l’avion alourdi, avec Lécrivain et le mécanicien Lavidalie en passagers, et le courrier bien entendu. Dans la chaleur, ils n’ont jamais pu dépasser cent mètres d’altitude, de Timiris à Saint-Louis. Et c’est avec l’avion de réserve de Saint-Louis que Drouin atterrit dans l’après-midi du 3 juin à Ouakam-Dakar.

 

     Ayant été laissé de côté pour l’organisation de ce voyage, je commençai à ronger mon frein en constatant que tout avait été monté sans tenir compte des conseils prodigués par le Colonel Gaden qui, dans ces conditions, allait s’enfermer dans sa coquille en attendant les évènements."

Joseph Roig

 


AVIS DE RECHERCHE ...



"Le Petit Casablancais", le courrier postal aérien, extrait d'une ancienne cassette VHS de l'AAPN, l'Amicale des Anciens de la Postale de Nuit dont je suis "Membre d'Honneur". J'en profite pour les remercier ; de tous ces bons moments passés ensemble.
"Le Petit Casablancais", le courrier postal aérien, extrait d'une ancienne cassette VHS de l'AAPN, l'Amicale des Anciens de la Postale de Nuit dont je suis "Membre d'Honneur". J'en profite pour les remercier ; de tous ces bons moments passés ensemble.

       J’ai « extrait » ce document d’une vieille cassette VHS ! C’est loin d’être parfait mais il nous donne quelques informations importantes à vérifier. Mais, attention aux journalistes, surtout quand celui-ci nous dit que tout s’est bien passé et que les courriers se succèdent réguliers ! Il est vrai que le public n’a pas à connaître toutes les coulisses …

       Enfin une question demeure pendante : le journaliste dépeint bien le vol retour avec les pilotes qui effectuent le courrier retour : Denis et Lécrivain de Dakar à Villa Cisneros et Thomas et Pivot de Villa Cisneros à Casablanca. Ces deux pilotes sont bien « remontés » de Cisneros ? Alors, comment sont-ils "descendus" ? Avec le premier courrier "Casa-Dakar" comme l'exige la note de Didier Daurat, publiée en annexe du livre de Beppo de Massimi ? Autre interrogation : Emile Lécrivain aurait-il réaliser, à lui seul tout le parcours Casablanca-Dakar pour repartir encore sur le premier Dakar-Casablanca ? Cela semble peu réaliste.



LE PETIT CASABLANCAIS DU 14 JUIN 1925

EXTRAITS LISIBLES … :

Après déchiffrage je vous expose quelques descriptions sympathiques du journaliste du « Petit Casablancais » de ce 14 juin 1925 ; en pointillé ce que je n'ai pu déchiffrer ; une remarque également, le nom du pilote est écrit avec un "h", c'est une erreur car le pilote Drouhin a existé, un grand pilote d'essai de Couzinet et des avions Farman



« Après plusieurs années d’effort, grâce à son énergie persévérante et persuasive, Latécoère a enfin réalisé le France-Dakar. »

     "….. Le Casa-Dakar Latécoère est déjà une vieille histoire… puisque depuis le 1er juin les courriers aériens se succèdent réguliers, sans heurts, dans le silence ingrat des foules que troublent seuls les ronronnements des Breguet. »

    «  Le lundi 1er juin 1925 les deux premiers avions postaux, pilotés par Drouhin et Lécrivain, prenaient leur vol et après les escales prévues d’Agadir, Cap Juby, Villa Cisneros, Port Etienne, Saint Louis, atterrissaient normalement à Dakar le mercredi 3 juin à 17 heures. »

   «  Le samedi 6 juin, en conformité de l’horaire publié, les deux avions quittaient Dakar et remontaient bien sagement, après les mêmes escales qu’à l’aller, se poser à Casablanca le lundi 8 juin à 10 heures du matin avec un temps amélioré de 7 heures sur le voyage aller. Les pilotes du retour étaient , de Dakar à Villa Cisneros : Denis et Lécrivain, de Villa Cisneros à Casablanca : Thomas et Pivot. »

   «   Le lendemain mardi 9 juin, Rozès et Pivot …." A découvrir la suite …

     "... Pour comprendre cet état d’âme il faut avoir vu et entendu Roig dans son apostolat ; Roig pour qui le Casa-Dakar fut que préparation délirante de tous les instants…  et…

…  Latécoère, le grand promoteur, l’organisateur méthodique … dans le domaine des probabilités

De Massimi, l’élégant et fin diplomate qui sait aplanir les difficultés incontournables, avec le sourire et la généreuse courtoisie, jamais rencontrée ailleurs.

Roig le pionnier,  qui avec notre ami Ancelle  reconnut les terrains d’atterrissage et jalonna le premier la nouvelle route … par mer, puis par l’air.

Les Delrieu, Hamm, Cueille, aujourd’hui transfuges, qui les premiers atteignaient Dakar en avion.

    Les Daurat, les Vannier , les Julien…… de travailler au France-Amérique Latécoère.

    Voilà !  les artisans du Casa-Dakar … auxquels la France et le Maroc rendent un hommage reconnaissant. Il fallait qu’une voix s’élève pour le …"

 

Il nous reste à découvrir ce journal « Le Petit Casablancais » dans son entier, alors, n’hésitez pas et, si vous le trouvez, appelez-moi !



 

DIDIER DAURAT

DANS LE VENT DES HELICES

 

QUAND LA MEMOIRE JOUE DES TOURS ...

 

   ... Le Ier juin I925, Lécrivain et Lassalle décollèrent aile dans aile pour inaugurer la Ligne. Ils étaient accompagnés de Dubourdieu qui rejoignait son poste à Cap-Juby.

 

AVANT L'ARRIVEE A DAKAR,

LA VERSION LA PLUS VRAISEMBLABLE ...

Opinion du conférencier...

 

   Le premier courrier, du premier juin 1925, emmené par les pilotes Pivot et Thomas de Casablanca, arrive à Cisneros dans la journée comme prévu dans l'organisation de Didier Daurat. Le lendemain matin, le 2 juin vers 4 heures, au moment de décoller, le moteur de l’avion de Lécrivain refuse obstinément de redémarrer. Après de longues heures de travail, le mécanicien Lavidalie a néanmoins raison de la panne et le départ peut avoir lieu vers midi. Arrivant trop tard à Port-Etienne, les trois hommes doivent y passer la nuit, hébergés par Pierre Deley, et ne redécollent pour Saint-Louis que le lendemain matin, à l’aube du 3 juin.

 

     Hélas, la malchance les poursuivant, une rupture du vilebrequin force Drouin à se poser près du cap Timiris. Mimile, Emile Lécrivain réussit à atterrir près de lui et constate, au sol,  une fuite d’huile importante à son propre moteur. Après avoir transbordé le courrier, ils parviennent cependant à redécoller tous les trois avec cet avion jusqu'à Saint Louis. De là ; Emile Lécrivain et son mécanicien Jean Lavidalie, ayant changés d'appareil, se posent à Dakar en fin de journée, vers 17h00. Quid de Georges Drouin, mystère...


  En fait, malgré une préparation sans faille, ce premier courrier est une véritable aventure. Nous pouvons imaginer Didier Daurat dans son bureau de Toulouse- Montaudran et de l'intense émotion vécue par tous ces Personnels des Lignes Aériennes Latécoère et du premier d'entre eux : P.G. Latécoère.




LES CARTES ET CROQUIS DU JOUR

Archives Fondation Latécoère


Les cartes du Casa-Dakar de 1925, le Cap Barbas et la Baie de Saint Cyprien, entre Cisneros et Port Etienne. Fondation Latécoère.
Les cartes du Casa-Dakar de 1925, le Cap Barbas et la Baie de Saint Cyprien, entre Cisneros et Port Etienne. Fondation Latécoère.
Les cartes du Casa-Dakar de 1925, de Port Etienne au Cap Timiris et le Terrain Deley.. Fondation Latécoère.
Les cartes du Casa-Dakar de 1925, de Port Etienne au Cap Timiris et le Terrain Deley.. Fondation Latécoère.


Le terrain de Villa Cisneros - Dakhla. Fondation Latécoère
Le terrain de Villa Cisneros - Dakhla. Fondation Latécoère


Escale de Villa Cisneros, plus loin le co-équipier de Jidé. Archives familiales Denis/Pesson
Escale de Villa Cisneros, plus loin le co-équipier de Jidé. Archives familiales Denis/Pesson


Carte de la Mission Roig de 1923. Archives Fondation Latécoère.
Carte de la Mission Roig de 1923. Archives Fondation Latécoère.



Le terrain de Port-Etienne - Nouadhibou. Archives Latécoère.
Le terrain de Port-Etienne - Nouadhibou. Archives Latécoère.


LES PHOTOGRAPHIES DU JOUR



L'aéroplace de Port-Etienne-Nouadhibou fin 1927/début 1928. Photographie Alfonso, reportage Luis de Oteysa du journal "La Libertad" de Madrid. Archives Latécoère.
L'aéroplace de Port-Etienne-Nouadhibou fin 1927/début 1928. Photographie Alfonso, reportage Luis de Oteysa du journal "La Libertad" de Madrid. Archives Latécoère.


Pierre Deley et Madame à Port-Etienne en 1925, en inspection. Archives familiales Deley/René Angel
Pierre Deley et Madame à Port-Etienne en 1925, en inspection. Archives familiales Deley/René Angel


Le Cap Timiris. RTSL 2023. Pilotes Antoine Galy et Hugo de Halleux. Photo JC Nivet
Le Cap Timiris. RTSL 2023. Pilotes Antoine Galy et Hugo de Halleux. Photo JC Nivet

 
 

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