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RTSL 26.09.2025 DAKAR

Updated: Sep 18



RTSL 2025


DAKAR



L'étape du jour, Nouakchott-Dakar. Fondation Latécoère.
L'étape du jour, Nouakchott-Dakar. Fondation Latécoère.

LE TERRAIN DELEY


Le terrain Deley, ainsi dénommé par les pilotes et mécaniciens de l'Aéropostale. En haut de l'image en bleu, la Rivière Saint Jean, en bas en vert l'Atlantique. Là où se sont passés les évènements contés dans ces lignes..Photographie Equipage N°17 du RTSL 2022, ils se reconnaîtrons ...
Le terrain Deley, ainsi dénommé par les pilotes et mécaniciens de l'Aéropostale. En haut de l'image en bleu, la Rivière Saint Jean, en bas en vert l'Atlantique. Là où se sont passés les évènements contés dans ces lignes..Photographie Equipage N°17 du RTSL 2022, ils se reconnaîtrons ...



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Magnifique photographie de Raymond Vanier d'un Breguet XIV en vol



Nous voici arrivés à Dakar, le but de notre voyage, quel plaisir, quelle satisfaction et quelle fierté ! Côté histoire poursuivons les récits de Robert Collet et de Jean Denis sur la poursuite des dépannages de juillet au pays où sautent les bouchons de radiateurs ... Par Denis nous apprenons que le Peppermint est la boisson préférée des "naufragés" et c'est aussi l'apprentissage d'une nouvelle météo et d'un nouvel ennemi, la brume marine subite... Le dernier rapport de ce jour date du 21 juillet, ce même jour le colonel Bens voyage sur le Rio de Oro en Breguet XIV, nous sommes la veille du premier sang versé sur la Ligne ; l'accident des pilotes Ville et Rozès ; mais un peu de patience ...



 

ROBERT COLLET

Aéroplace de Dakar.


Robert Collet, pour ne pas oublier ...
Robert Collet, pour ne pas oublier ...

 

Rapport 

Dakar, le 16 juillet 1925.

 

 

Samedi 11 juillet. — Profitant du courrier Daksam et d'un convoyage pour Port-Étienne, je pars en passager ainsi que les mécaniciens Henriot et Devillard nous emportons en plus des vivres un démarreur et deux bouteilles d'air.

A 12h.15, par une chaleur insupportable, nous atterrissons à la baie Saint-Jean. Nous ne pouvons manger, nous buvons l'eau apportée, elle est chaude et nous sommes pris de vomissements. Nous restons couchés sous la tente jusqu'à 17 heures. Le soleil est moins fort ; nous faisons tourner les moteurs et achevons de préparer les avions.

Dimanche 12 juillet. — Nous embarquons dans le 226 le moteur grillé.

Lundi 13 juillet. — A 2 heures du matin, une tornade sud- est, extrêmement violente, arrache la tente, emporte une partie de nos provisions. Les avions qui étaient face au nord sont violemment secoués. Les Maures et nous, les retenons pour les empêcher de se briser.

A 4 heures, le calme revient, j'attends le petit jour et je prends le départ seul avec le 226.

Il est entendu que Cadamar doit surveiller la côte pour me retrouver si je reste en panne. Je ne risque donc que de passer 3 jours seul.

A moitié route de Saint-Louis, je rencontre une nouvelle tornade, le vent qui était nord-ouest passé est-sud-est. A 8h.20, j'étais à Saint-Louis.

Après avoir repris de l'essence, je continue sur Dakar en suivant la voie ferrée. Il y a assez de terrains pour qu'un avion volant à 400 mètres puisse se poser. A 11h.30, j'étais à Dakar.

Je partirai par Daksam avec Lambert ; nous ramènerons les deux derniers avions ainsi que les mécaniciens Henriot et Devillard que j'ai laissés au Cap Timiris

 J. COLLET.



L'équipe de Port Etienne-Nouadhibou. Archives familiales Deley/René Angel
L'équipe de Port Etienne-Nouadhibou. Archives familiales Deley/René Angel

 

Rapport 

Dakar, le 21 juillet 1925.

 

     Par Daksam, Gourp et moi partons en passagers. Gourp est passager de Lécrivain, je suis passager de Denis. Voici les instructions que j'ai données aux pilotes au départ : Denis atterrira à Jraif et m'y déposera (Carnet de Vol Denis le 18 juillet, arrêt 5') ; Lécrivain atterrira à la baie de Saint-Jean et y déposera Gourp. Denis et Gourp embarqueront  les  Maures Mohammed Saloum et Ahmed Sheriff qui doivent se trouver respectivement à Jraif et à la baie de Saint-Jean et les ramèneront aux points fixés d'avance. Le matériel est embarqué et les avions courriers repartent. Dans notre précipitation, nous oublions de débarquer nos vivres et notre eau. D'autre part, les mécaniciens manquent de tout depuis jeudi matin. En effet, Cadamar du 14 qui devait passer à Jraif et y lester des vivres n'a pu trouver ce point au moment de la tempête de sable.

A 17 heures, nous mettons le 158 en route et je vais atterrir à la baie de Saint-Jean d'où nous prendrons le départ le lendemain. Dans la nuit, les Maures amènent le matériel à Saint-Jean.

Dimanche 19.— A 6 heures, nous décollons de la baie de Saint-Jean. Le 158 pilote Collet, passager Devillard, le 217 pilote Gourp, passager Henriot, vont rapporter à Dakar les pièces utilisables du moteur 158.

 

A 200 mètres la chaleur est intolérable, nous nous mettons à quelques mètres de l'eau, nous ferons ainsi tout le voyage jusqu'à Saint-Louis. A 9 heures, nous atterrissons à Saint-Louis, le radiateur du 158 crevé. Pendant qu'on le répare, nous allons déjeuner.

Nous repartons de Saint-Louis à 13h.45 et arrivons à Dakar à 15h.30.

En résumé, nous avons ramené du Cap Timiris à Dakar les avions suivants            :

 

226  –  217  –  192  –  158

 

Deley a amené à Port-Étienne le 214.

 

Il reste près de l'île Tidra le 182, baisse de régime, pilote Dubourdieu, et au fond de la baie de Saint-Jean le 193, pilote Arnaud, bielle fondue.

Deley doit ramener à Port-Étienne le 182 et je partirai par Daksam pour changer le moteur de 193.

: J. COLLET.

Dakar, le 21 juillet1925.


 

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Escale de Cap Juby-Tarfaya, de gauche à droite les mécaniciens Pichard, Picard, Lefevre, Bougnères et les pilotes Collet et Gourp. Archives Picard/Musée Air France




JEAN DENIS

AERODROMES INCONNUS - ERMITAGES SANS NOM,

Souvenirs d’un peintre pilote de ligne

 

     Un mois s’était écoulé depuis l’inauguration de la ligne, la chaleur augmentait et avec elle la température des moteurs au cours des vols. Timiris, à quelques six cent kilomètres au sud du Capricorne, était aussi un cap de chaleur ; il avait ceci de particulier que la température d’eau du moteur s’accroissait de cinq à dix degrés au voisinage de ce cap, quelle que soit l’altitude, et se maintenait ainsi quelques minutes pour revenir ensuite à son point d’origine. Ce passage était redouté, plusieurs avions y avaient déjà connu un sort commun pour une même cause, l’éclatement du radiateur. Au cours d’un courrier partant de Dakar, Jidé fut chargé de se poser à Timiris auprès de l’appareil d’un camarade où deux mécaniciens travaillaient à changer le moteur. Collet devait s’y trouver. Il s’agissait de leur laisser des ravitaillements en vivres, dont quelques volatiles vivants. Lorsque, de mille cinq cent mètres où il était, il descendit, il lui semblait pénétrer dans un four. La température du moteur, déjà à quatre vingt-dix degrés, passa à cent quinze degrés et tout aussitôt un jet d’eau brûlante jaillit ; il atterrissait immédiatement. Le radiateur ayant éclaté par le bas, il n’y avait plus une goutte d’eau. Lécrivain ne devant pas continuer sans lui se posait à son tour. Les mécaniciens leur firent savoir que Collet, redoutant pour son moteur la chaleur qui augmentait de minute en minute, était parti avec son appareil depuis peu, sa présence n’étant pas indispensable. Il avait apporté un moteur de rechange, du matériel, et organisé le campement en amenant de Port-Etienne deux Maures dans chacun des coffres de son avion. Ils s’y étaient étendus dans le noir, y restant ainsi bouclés extérieurement. Néanmoins ils n’avaient fait aucune difficulté pour cette innovation en matière de voyages aériens. Dès le débarquement ils avaient, sans hésiter, identifié le lieu où ils étaient. Cette région désertique était la leur et celle de leur tribu, dont Collet connaissait le chef. Partis en éclaireurs, ils revinrent avec une tente, des outres remplies d’eau, une caravane de neuf chameaux et quelques autres hommes pour assurer la garde et le ravitaillement.

 

     Les deux pilotes se concertèrent : repartir et immédiatement avec l’obligation de mettre plein moteur était aller au devant d’un échec étant donné la température. Ils décidèrent d’attendre et de partir en fin de journée pour Port-Etienne avant la nuit. La journée se passa le casque sur la tête et des lunettes noires indispensables à cause de la réverbération sur le sable. Etouffant sous la tente, ils préférèrent se promener le long de la mer et pensèrent tout à coup aux poulets enfermés dans les coffres avec les provisions. Libérés, les volatiles restèrent aux abords immédiats et picorèrent, le sable ne manquant pas, mais ils ouvraient ensuite des becs à faire pitié. A Dakar, on avait eu l’idée de mettre un chou, il était liquéfié et gluant et glissait entre le doigts, décomposé par la chaleur en quelques heures.

 

     Vers le soir, la chaleur torride ayant diminué, ils décidèrent de quitter cet Eden et firent mettre le moteur en route avec le démarreur que Collet avait eu l’heureuse idée d’apporter, mais déjà, malgré les précautions prises, la température du moteur, aussitôt après sa mise en marche, était celle du décollage ; ils l’avaient d’ailleurs prévu, c’est pourquoi Lécrivain, dont Jidé devenait le passager, avait, aidé de tous, fait placer l’appareil en position de départ.

 

Peu après l’envol, tout espoir de continuer devait être abandonné, il fallut revenir rapidement pour constater à l’atterrissage que le radiateur était crevé. C’était le troisième appareil en panne. Alors, en attendant le dépannage qui viendrait inévitablement puisqu’ils n’apparaîtraient pas à l’escale, ils s’organisèrent pour passer la nuit à la belle étoile.


 

     A l’un des deux Maures avait été remis un mousqueton non chargé, on lui confia deux cartouches avec mission de rapporter du gibier. Le soir venu, il apportait une gazelle et la seconde cartouche. Sur un tas de broussailles, d’eux d’entre eux la dépouillèrent, ouis la pendirent, pour mieux en découper la viande, à l’arbre porte hélice du moteur, trois feux furent allumés en creusant dans le sable des foyers. La cuisine au désert est simple, le sable pourvoit à l’assaisonnement car il est inévitable ; de plus, on ne se lave pas, on mange avec des doigts sales. Ils burent l’eau arrosée d’un fond de bouteille de « Pippermint ». Lorsque celle apportée de Dakar fut épuisée, ils entamèrent celle provenant des outres, c’était la nuit, on ne distinguait pas sa couleur, seulement son goût saumâtre ; ajouté à la tiédeur, ce n’était plus une boisson, mais un excellent vomitif. Quelques-uns d’entre eux en firent l’expérience, c’étaient des estomacs délicats…

 

La nuit relativement fraîche les reposa. Au matin, peu après le lever du soleil, ils décelèrent un bruit lointain qui s’amplifia et l’avion de Deley apparut, venant de Port-Etienne, avec Collet à bord, qui restait pour convoyer l’un des appareils réparés. Prenant le courrier et Jidé en passager, Deley  repartit aussitôt pour Port-Etienne. Ce fut un vol pour rien, car passées quarante minutes, le pilote faisait demi-tour et revenait se poser au campement, un arbre à cames défaillant étant à changer. Enfin, le lendemain à l’aube, Jidé reprenait l’air avec son appareil. Le radiateur ayant été réparé, et son plein d’eau effectué, il parvenait à Port-Etienne où il trouvait l’excellent pilote Dubourdieu ayant amené la veille un appareil. Tous deux voyageant de conserve faisaient escale à Cisneros et terminaient ensemble leur voyage à Cap Juby où le courrier venant de Casa les attendait.




Pierre Deley posant devant le 192 au cap Timiris. Archives familiales Deley/René Angel.
Pierre Deley posant devant le 192 au cap Timiris. Archives familiales Deley/René Angel.

 

     En fin de journée, comme ils se promenaient entre le fort et le hangar et s’intéressaient au travail de révision de leurs appareils auprès des mécaniciens, ils assistèrent avec surprise à l’envahissement du terrain par un banc de brume venant de la mer. En quelques instants elle estompa la totalité du paysage et noya tout dans une humidité ouatée, un léger vent d’ouest venait de l’apporter. Leur ami, le capitaine Cervera, leur dit de ne pas s’en étonner, c’était sur toute la côte chose assez courante, mais elle se dissipait en général en fin de matinée. Ils en acceptèrent l’augure et rentrèrent dans le fort. Le lendemain au matin, ils constatèrent sa persistance et ne purent partir. Il leur fallait attendre une amélioration ; dès qu’il leur sembla qu’une tentative devenait possible, ils firent mettre les moteurs en route et décollèrent. Cet essai fut de courte durée. Tous deux volaient en rase-mottes, très près l’un de l’autre, attentifs à ne pas se heurter dans les changements de direction que leur imposait la sinuosité de la côte, et à la verticale de celle-ci, afin de ne pas la perdre de vue. Ils disparaissaient ensemble dans un paquet de brume, et d’instinct ils virèrent chacun du côté opposé afin de s’éviter. Puis se préocccupant, sur le chemin du retour, de ce que l’autre avait fait pour se dégager et ne sachant pas ce qu’il avait décidé, ils se retrouvèrent en même temps au moment de l’atterrissage.

 

     Ce n’est que vers le milieu de l’après-midi qu’ils purent à nouveau tenter un départ, la brume après une demi-heure de vol s’était complètement dissipée, mais ils devaient, peu avant la fin de l’étape, la retrouver alors qu’ils touchaient au but. Une brume basse s’étalait s’étalait sur toute la presqu’île où s’élève le fort de Cisneros. Ils la survolèrent un moment pour l’examiner et voir si le fort leur apparaîtrait à la faveur d’une déchirure ou d’une couche moins dense, mais elle présentait une surface unie à l’infini et ils durent revenir en arrière, là où commençait la barrière. Un instant, Jidé envisagea d’atterrir sur place, le terrain étant plat et ne présentant pas de risques, mais être si près du but et ne rien tenter ne pouvait le satisfaire. Dubourdieu l’avait suivi constamment ; alors, résolument, Jidé se mit au ras du sol, puis au ras de l’eau et pénétra dans la brume suivi de Dubourdieu ; la visibilité était franchement mauvaise, mais il fallait persister, car à droite il y avait la falaise et à gauche la surface miroitante de l’eau qui ne laissait avec la brume aucune liberté de manœuvre, et puis le fort, s’il y parvenait, n’était qu’à quelques minutes. Il persista et tout-à-coup s’élança de quelques mètres au-dessus de la falaise ; il venait à un indice certain d’apercevoir le terrain et l’instant suivant le fort très estompé sur lequel il arrivait à toute vitesse ; il le sauta en chandelle pour, sur un virage, atterrir. Mais alors qu’il roulait encore, en fin de course, il sentit qu’il avait un pneu crevé. Il descendit, constata qu’il ne pouvait repartir et s’inquiéta, non du pneu, mais de Dubourdieu qui l’avait suivi et aurait dû atterrir en même temps que lui. Les minutes passant, le jour également, et se trouvant là impuissant, il dit son anxiété au capitaine Baron. Ce dernier, sans rien lui dire, parti un moment après avec sa voiture et quelques soldats à la recherche de Dubourdieu. La nuit tombante, ils revinrent n’ayant rien vu ni rien trouvé et le silence de la nuit s’étendit sur le tout.



Photo de qualité moyenne mais  exceptionnel témoignage des Hommes du Cap Timiris. Notez la légende manuscrite de Pierre Deley. A gauche Henriot, Deley et leur Ange gardien. Archives familiales Deley/René Angel
Photo de qualité moyenne mais exceptionnel témoignage des Hommes du Cap Timiris. Notez la légende manuscrite de Pierre Deley. A gauche Henriot, Deley et leur Ange gardien. Archives familiales Deley/René Angel

 

     Seul avec Jidé, le capitaine Baron fit appeler Port-Etienne  par radio, de brefs messages s’échangèrent et Deley, rentré du Cap Timiris, fit savoir qu’il partirait à l’aube. Au lever du soleil, il était là. Ayant atterri, il signalait la présence de Dubourdieu sur une plage vers le fond de la baie, il était sain et sauf, mais son avion était sur le dos, inutilisable. Le  capitaine Baron repartait aussitôt avec la voiture et quelques hommes. S’avançant le long de la côte, ils découvraient Dubourdieu et le mécanicien son passager ; ils avaient passé une très mauvaise nuit près de leur appareil, occupés à chasser un chacal qui tenait absolument à leur tenir compagnie et plus encore à leurs vivres. Lorsqu’ils se revirent, Dubourdieu expliqua à son camarade que, découvrant tout-à-coup une sorte de baie, il n’avait pas hésité et plutôt que d’emboutir l’eau il s’était jeté sur cette plage inespérée, gaz coupés. Sa vitesse et le mou de cette emplacement, l’avaient fait capoté, un peu durement d’ailleurs.

 

     Les pleins faits, la roue réparée, tous allèrent déjeuner. Deley prit ensuite à son bord Dubourdieu et tous rentrèrent le soir à Port-Etienne où ils passèrent la nuit. Le lendemain Dubourdieu, reprenant l’appareil qu’il avait amené l’avant-veille, accompagna Jidé et tous deux, sans nouvelle infortune, atteignirent dans la journée Saint Louis et Dakar.

Jean Denis



LA PHOTO DU JOUR



Le pilote Dubourdieu et son mécanicien survolent Saint-Louis du Sénégal  en ce mois de mai 1925, en route pour Dakar. Notez l'hélice de rechange sur le plan inférieur gauche et l'immatriculation de ce Bréguet, des informations capitales pour les historiens et aérophilatélistes... Archives familiales Denis/Pesson
Le pilote Dubourdieu et son mécanicien survolent Saint-Louis du Sénégal en ce mois de mai 1925, en route pour Dakar. Notez l'hélice de rechange sur le plan inférieur gauche et l'immatriculation de ce Bréguet, des informations capitales pour les historiens et aérophilatélistes... Archives familiales Denis/Pesson


LA CARTE, LES DOCUMENTS DE CE JOUR POUR RAPPEL

LA CARTE, LES DOCUMENTS DE CE JOUR POUR RAPPEL

 

A découvrir sur le site de la Fondation Latécoère :

 


La carte Pranville, pour rappel. Archives Marylène Vanier/Musée Air France
La carte Pranville, pour rappel. Archives Marylène Vanier/Musée Air France


HENRI LAMBERT PREMIER CHEF D'ESCALE DE DAKAR


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DAKAR 1927 REPORTAGE LUIS DE OTEYSA,

PHOTOGRAPHIE DE ALFONSITO DE MADRID


Reportage de Luis de Oteysa, phographie de Alfonsito. Le palais du Gouverneur. Archives Fondation Latécoère
Reportage de Luis de Oteysa, phographie de Alfonsito. Le palais du Gouverneur. Archives Fondation Latécoère

Reportage de Luis de Oteysa, phographie de Alfonsito. Le port. Archives Fondation Latécoère
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