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RTSL 22.09.2025 ESSAOUIRA

Updated: Sep 18


RTSL 2025

MOGADOR - ESSAOUIRA


 

 CASA – DAKAR


Carte Casa-Dakar. Bureau de Didier Daurat. Détail Rabat-Agadir. Archives Fondation Latécoère.
Carte Casa-Dakar. Bureau de Didier Daurat. Détail Rabat-Agadir. Archives Fondation Latécoère.

 


Bienvenus à Mogador-Essaouira. Découvrons ces témoignages inconnus des débuts du Casa-Dakar de Jean Denis, archives familiales, dans ses souvenirs "Aérodromes inconnus, ermitages sans nom et de André Dubourdieu, Souvenirs, archives MAF, Musée Air France.

Il nous faudra une certaine « gymnastique » de l’esprit pour « jongler » d’un témoignage à l’autre ! Mais, à la fin, nous « assemblerons » le puzzle dans son entier. Et ces premières semaines du Casa-Dakar prendront beaucoup de relief. Bonne lecture.



JEAN DENIS

AERODROMES INCONNUS - ERMITAGES SANS NOM,

Souvenirs d’un peintre pilote de ligne

 

 

Jean Denis et enveloppe frappée du tampon des LAL et de sa nouvelle adresse Avenue Marceau, fin 1924- début 1925. Archives APNA MAF, Musée Air France aujourd'hui.
Jean Denis et enveloppe frappée du tampon des LAL et de sa nouvelle adresse Avenue Marceau, fin 1924- début 1925. Archives APNA MAF, Musée Air France aujourd'hui.

 

     "... Deux ans après cette reconnaissance du capitaine Roig, le 29 avril 1925, quatre avions pilotés par Dubourdieu, Joly, Gourp et Jidé, partaient de Toulouse pour se mettre en place à Dakar, à quelques quatre mille quatre cent kilomètres de là. Le voyage à travers l’Espagne, avec une escale seulement à Alicante, se passa bien. Peu avant Casa, Gourp, contraint de se poser par suite d’une défaillance du moteur, le fit habilement et sauva son appareil qui fut récupéré le lendemain. Ils durent cependant attendre là l’ordre de départ. Enfin, le 4 mai, tous quatre s’envolèrent pour Agadir en vol groupé, sauf Joly qui, désigné comme chef d’aéroplace, se détachait et filait droit sur Agadir. Suivant la côte et peu avant Mogador, Jidé vit Dubourdieu perdre rapidement son altitude et se diriger vers une plage toute proche. C’était la panne – une salade de bielles –il le suivit dans son demi-tour face au nord, d’où soufflaient les vents alizés. L’atterrissage se présentait bien, l’avion allait atterrir, le voici qui touchait le sol, soulevant le sable, puis, comme freiné par lui, tout à coup l’avion se mettait en pylône. Il n’était pas indiqué de tenter de se poser à ses côtés pour faire la même chose, d’autant que le terrain militaire de Mogador était à proximité entre les dunes et la ville. Jidé s’y dirigea aussitôt avec l’intention de prévenir Casa lorsqu’il vit Gourp, qui avait la même pensée, passer sous lui pour atterrir directement vent arrière. Le voyant effacer le terrain en vitesse, il s’étonna de ne pas le voir remettre les gaz, car le malheureux, dans sa précipitation, ne se rendit pas compte qu’il atterrissait le vent dans le dos, jusqu'au moment où, touchant le sol vers le fond du terrain, il capota brutalement, gaz coupés heureusement.



La preuve par le carnet de vol, étonnant document de la Famille de Jean Denis
La preuve par le carnet de vol, étonnant document de la Famille de Jean Denis

 

     Ce terrain militaire comportait un large hangar apparemment vide, et pourtant en un instant des gens surgirent on ne sait d’où, car tout semblait désert ; un homme s’agitait. Jidé l’observa, mais voilà qu’au moment même il allumait un feu avec des chiffons imbibés d’huile, indiquant par le fumée qui s’en dégageait la direction du vent. Jidé n’en avait pas moins atterri et sa stupéfaction fut grande lorsqu’il reconnu dans l’homme qui avait pris cette rapide initiative, un de ses anciens passagers, habitué à la ligne, et lui-même ancien pilote militaire : Pesnel. Il se trouvait là très opportunément ; malheureusement Gourp ne lui avait pas laissé le temps d’intervenir. L’instant de l’accolade et de la surprise passées, ils se dirigèrent vers l’avion accidenté, dont le pilote, un peu assommé, venait de s’extraire. Poursuivre sur Agadir devenant inutile, ils attendirent là deux autres avions de remplacement, qui leur furent bientôt amenés de Casa et, Dubourdieu les ayant rejoints, tous trois décollèrent à nouveau de Mogador pour Agadir.

 

     Ils durent attendre trois jours à cette dernière escale l’ordre de départ pour Cap Juby."

 

JEAN DENIS ALIAS JIDE

 

 

Joly, Gourp, Denis et Dubourdieu ont-ils emporté cette carte de mai 1925 avec eux pour rejoindre leurs bases d'affectation ? Laissons-nous portés par les vents alizés ! Archives Fondation Latécoère.
Joly, Gourp, Denis et Dubourdieu ont-ils emporté cette carte de mai 1925 avec eux pour rejoindre leurs bases d'affectation ? Laissons-nous portés par les vents alizés ! Archives Fondation Latécoère.


ANDRE DUBOURDIEU

SOUVENIRS

 

 

     "... En route pour de bon vers l’inconnu, vers le désert, la dissidence, la Mauritanie et l’Afrique Occidentale française. Cette obligation imposée par notre charge de tourner à un régime trop élevé était exorbitante pour nos pauvres moteurs et les bielles du mien se brisèrent aux environs de Mogador ; en fin d’atterrissage sur un sol trop meuble, mon avion mit le nez en terre, doucement, sans dégât. Un cheval me porta vers Mogador où Gourp (il n’avait guère de chance) avait atterri en endommageant sa machine en raison des rafales du vent pris par le travers selon l’obligation créée par ce terrain de secours. Les deux autres camarades nous attendaient à Agadir où restera Joly chargé d’organiser l’escale de ce premier jalon sur la route du Sud. Casa nous a convoyé des avions frais et le 9 mai je quittais, avec Denis et Gourp, en même temps qu’Agadir les régions soumises et civilisées de notre bon Maroc.

 

Maintenant c’est sérieux, frangée d’écume par la grande houle Atlantique, la côte désertique défile sous nos plans, monotone, monochrome et triste. Je pense à la dissidence mal connue de ces régions, sur le compte de laquelle les histoires vraies chevauchent les frontières mal définies qui les séparent de la légende. Et les difficultés allaient commencer, maintenant que nous étions livrés à nos seules ressources et qu’il ne fallait plus compter sur des relations rapides avec notre Direction toulousaine. Après trois heures quinze d’un vol sans histoire par beau temps clair et ensoleillé, nous survolions le Cap Juby, cherchions l’aire qui paraissait le plus favorable et nous atterrissions.

 

Notre choix décida de ce qui serait le terrain de Juby.

 

Cervera, un Capitaine mutilé de l’armée espagnole nous accueillit ; il était attaché à la Direction des Lignes Latécoère et, chargé des relations avec les autorités espagnoles, était installé depuis quelques mois à Juby. On a trop oublié par la suite les services appréciables rendus grâce à sa diplomatie aussi courtoise qu’adroite à la cause Latécoère et par extension française. Aucune autorisation officielle n’autorisait notre séjour ni même notre passage dans cette zone militaire de guerre interdite aux civils et à des étrangers à plus forte raison. Nous n’y fûmes pas moins, grâce à Cervera, fort civilement reçus par le Colonel Benz Gouverneur du Rio de Oro.

 

                           Aux termes du programme établi, je devais m’établir à Juby avec un avion et un mécanicien pour y constituer les bases de l’Aéroplace dont la gestion m’était dévolue. Mais l’autorisation me fut aussi poliment que fermement refusée. Enchantée par cette décision contre laquelle je ne pouvais rien et qui me permettrait de connaître le pays jusqu’à Dakar, je reprenais l’air le 12 mai ainsi que mes deux camarades. Nous avions tout de même trouvé de l’essence à Juby d’où nous repartions assurés du ravitaillement à Villa-Cisneros. Nous nous y arrêtâmes pour cette indispensable formalité.


 ANDRE DUBOURDIEU

 



Extrait du carnet de vol de Henri Rozès. Rozès participe aux nombreux convoyages de Breguet XIV pour l'organisation de la logistique du Casa-Dakar. Archives familiales Jean Rozès.
Extrait du carnet de vol de Henri Rozès. Rozès participe aux nombreux convoyages de Breguet XIV pour l'organisation de la logistique du Casa-Dakar. Archives familiales Jean Rozès.

 

Extrait d'une plaque de verre de Raymond Vanier en 3D prise certainement à l'aéroplace de Malaga. A gauche Jean Denis, Henri Rozès et, à droite, Victor Hamm. Archives familiales Marylène Vanier/Musée Air France
Extrait d'une plaque de verre de Raymond Vanier en 3D prise certainement à l'aéroplace de Malaga. A gauche Jean Denis, Henri Rozès et, à droite, Victor Hamm. Archives familiales Marylène Vanier/Musée Air France

 

BEPPO DE MASSIMI

VENT DEBOUT


 DE L'HUILE VEEDOL...

Toulouse, mai 1925.

 

ADDITIF A NOTRE NOTE N° 13 090

 

            Les escales de Juby et de Cisneros étant dépourvues d'huile, tous les convoyages et avions devront prendre à leur passage à Agadir et Port-Étienne, jusqu'à nouvel ordre, la provision d'huile Veedol « Extra Heavy » nécessaire à l'exécution du voyage Agadir - Port-Étienne ou Port-Étienne - Agadir.

            En conséquence, Casablanca embarquera à bord de tous les avions partant vers le sud les emballages pour le transport de 40 litres d'huile. Ces emballages seront remplis au passage Agadir et déposés vides à Port-Étienne où ils serviront après remplissage pour les voyages de retour.

            Le chargement matériel prévu par notre note n° 13 090 devra être diminué de 30 kilos.

 

D.

 

QUAND DROUIN REMPLACE ROZES, POUR L'HISTOIRE...


DEUXIÈME ADDITIF A NOTRE NOTE NO 13 090

 

            En raison d'un changement d'affectation du pilote Rozès, les mutations suivantes sont prononcées :

                       Pilote Gourp affecté Dakar;

                       Pilote Pivot affecté à Casablanca sur tronçon Casablanca – Cisneros.

 

            En conséquence, le service Casablanca - Dakar sera assuré par les pilotes :

 

                       Pilotes de Casablanca.                                    Pilotes de Dakar.

                                            —                                                               —

                                   A Thomas.                                                    C  Denis.

                                   A' Reine.                                                       C' Lécrivain.

                                   B  Pivot.                                                        D  Gourp.

                                   B' Ville.                                                         D' Sprimont.

 

            Le convoyage que devait assurer M. Rozès sera confié à M. Drouin de Toulouse Villa Cisneros où il assurera le premier courrier jusqu'à Dakar en lieu et place du pilote Rozès

 

D.

 

Les annexes de "Vent Debout" de Beppo de Massimi, une mine d'or très souvent passée inaperçue ...
Les annexes de "Vent Debout" de Beppo de Massimi, une mine d'or très souvent passée inaperçue ...


NOTE POUR M. DE MASSIMI (I)

 

(Chap. XXVII, p. 234.)

 

            Notre représentant, le capitaine Cervera, nous exposait ainsi la situation :


 

Le capitaine Cervera lors de la mission de reconnaissance du Casa-Dakar de 1923, à bord de La Frasquita avec Joseph Roig. Archives familiales Delrieu/Fourny
Le capitaine Cervera lors de la mission de reconnaissance du Casa-Dakar de 1923, à bord de La Frasquita avec Joseph Roig. Archives familiales Delrieu/Fourny

Mission Casa – Dakar.         

Situation au cap Juby.

 

            Faisant suite à mes précédentes notes, et pour que vous puissiez juger avec plus d'exactitude la situation créée à Juby par le passage des avions Latécoère, je tiens vous faire connaître des faits qui, bien que n'ayant aucun rapport avec notre entreprise, ont été le motif d'un désaccord entre le lieutenant-colonel Castillo (chef des forces de ce détachement) et M. Bens (colonel-délégué du haut commissaire).

            Lors de mon passage avec M. Collet pour l’installation des hangars de cette zone, il se produisit des faits qu’en son temps je vous communiquerai (attitude hostile des fractions maures, attaque du fort, et agressivité parmi les tribus voisines). Le Directoire envoya alors d'urgence une compagnie de Ténériffe, et une section de mitrailleuses de Las Palmas, le tout commandé par le lieutenant-colonel Castillo, faisant fonction de délégué du haut commissaire pendant l'absence de M. Bens et qui, malgré toutes les dispositions prises, ne put calmer l'effervescence régnante, le tout rentrant dans l’ordre dès l'arrivée du colonel Bens.

            Cette différence dans les résultats obtenus, créa un antagonisme entre ces deux chefs et le lieutenant-colonel tendit, à partir de ce jour, à rendre la tâche du colonel le plus difficile possible ; se rapprochant comme esprit, comme politique à adopter, et comme dispositions à prendre de la façon de voir de la commission Ruiz Trillo, qui manifesta clairement son opposition à notre passage, restant après leur départ, et par l'intermédiaire de son amitié avec M. Mujica (lieutenant-colonel faisant partie de la tournée d'inspection), en constant rapport

avec elle. Voilà donc l'état des choses à l'arrivée des avions Latécoère, le 19 mai à 9 h. 30 du matin.

            Dès leur arrivée, les pilotes MM. Dubourdieu, Denis et Gourp, que j'accompagnais, se présentèrent au colonel Bens et exhibèrent leurs passeports, étant celui-ci sur le point de leur accorder l'autorisation de continuer, mais voulant avant de prendre cette décision et pour éviter tout commentaire, consulter le lieutenant-colonel Castillo qui s'oppose catégoriquement ce départ, lui laissant entière liberté d'agir, mais lui disant qu'il encourait de grandes responsabilités; car les passeports présentés n'étaient pas en règle pour traverser une zone militaire qui devait être franchie après autorisation spéciale.

            Ceci motiva l'arrêt de la mission, les télégrammes qui en résultèrent et une ambiance de franche hostilité, car deux officiers (peut-être par conviction personnelle, peut-être par crainte de leur chef, le lieutenant-colonel Castillo), se manifestèrent contre le passage de notre mission, disant que c’était un coup de force des Français, puisqu'il existait un télégramme du ministère d'État annonçant qu'on avait averti directement le représentant des L. A. L. à Madrid que les avions dont le passage était annoncé ne trouveraient, ici, ni essence ni huile et que malgré cet ordre, les avions arrivaient.

            Le colonel Bens, installa à sa table les pilotes, mais deux officiers s'absentèrent ainsi que le lieutenant-colonel Castillo; et comme la situation menaçait de devenir très désagréable, je priai le colonel de me faire servir dans une chambre à part avec les pilotes, de cette façon j'éviterais des contacts qui paraissaient peu agréables certains officiers ce qui fut fait malgré l'insistance de Bens et de la majeure partie des officiers présents et qui me laissa le loisir d'aller voir le lieutenant-colonel pour lui demander des explications, entrevue que je ne vous détaillerai pas et qui, comme vous pouvez le supposer, fut très agitée. De son côté, M. Castillo me notifia qu'il ferait un rapport au ministère sur ma conduite me lisant une copie du télégramme qui me fut adressé à bord du Lazarote lors de mon arrivée, me disant que, puisque je m'occupais d'une Compagnie qui n'avait aucun rapport avec la concession Rubio, qu’il demanderait au colonel mon expulsion de ce Secteur en exécution des ordres qui me furent notifiés par télégramme.

            Cette situation dura du 9 mai au 11 mai et, comme de son côté le ministère d' État ne répondait pas aux télégrammes envoyés, j'insistai auprès du colonel pour liquider cette situation, en lui faisant sentir l'ambiance dans laquelle nous nous trouvions qui ne pourrait que s'aggraver par la présence des pilotes ici car je ne pouvais tolérer qu'ils fussent incorrectement traités et ferais dans n'importe quel cas cause commune avec eux. Dans ces conditions, il décida le 11 au soir de les laisser partir le lendemain, et, en effet, le 12 à 5 h. 30 du matin, la mission continua au complet vers le Rio de Oro, puisque les ordres précédemment reçus n'autorisaient aucun pilote français à rester ici.

            Leur départ vous fut télégraphié ainsi que celui de Rio de Oro où les stocks minimes qui restent aux L. A. L. leur furent remis donnant toutes facilités aux pilotes par ordre spécial qui fut envoyé télégraphiquement par M. le colonel Bens ainsi que par une lettre plus explicite que le colonel remit à M. Dubourdieu. 

            Je vous prie de tenir compte pour les prochains passages, de la situation de Rio de Oro où aucun stock Latécoère n'existe, et où les stocks Rubio ne peuvent s'installer, car ce qui s'est passé à Juby se répéterait à Rio et, cette fois, la solution actuelle ne pourrait s adapter puisque ni l'Aero-Espanola, ni Rubio n'ont besoin de ce secteur pour leur ligne et ne pourraient justifier le besoin de dépôts là-bas.

            Je tiens aussi à vous communiquer, qu'un télégramme a été adressé au ministère d'État le 14 mai, demandant l'autorisation d'envoyer d'ici à Rio de Oro, l'essence et le matériel Rubio pour que les avions Latécoère puissent continuer dans leurs prochains voyages et ne soient détenus à Rio par manque de combustible, disant que cette solution est favorable à la politique de ce secteur car l'arrêt d'une mission française ne pourrait être que temporaire et dans ce il était préférable de leur faciliter le départ.


Capitaine Francisco Cervera



Pierre Deley aux commandes et ses passagers, les Gouverneurs de Juby et de La Aguera. Archives familiales Deley/René Angel
Pierre Deley aux commandes et ses passagers, les Gouverneurs de Juby et de La Aguera. Archives familiales Deley/René Angel


J.G. FLEURY

LA LIGNE

 

... Penchés sur les cartes imprécises, les équipages étudièrent une dernière fois les contours des espaces vides, la côte mal définie dont l'aride et farouche tristesse avait frappé les navigateurs rejetés par les tempêtes dans ses criques sauvages. Les naufragés avaient baptisé les moroses étapes de leurs épreuves :

Port de la Fatigue, Baie de la Désolation, Collines de la Déception, Baie des Tribulations.

Onze ans plus tard, au cours du dernier voyage que fit au-dessus des rouges falaises, le dirigeable Hindenburg, penché près du capitaine Pruss à la cabine de verre du commandement, je suivis leur tracé abrupt et, sur la carte désormais noircie de repères, je lus les nouveaux noms des anses et des promontoires : Cap Mermoz, Baie Saint-Exupéry, Baie Reine, Pic Pivot, Ile Daurat, Pointe Lécrivain, Golfe Ducaud, Cap Gourp et Pintado, etc. balises de foi et d'espoir qui guidaient la nef allemande sur la voie tracée par des volontés françaises.



LA PHOTO DU JOUR


Le pilote Gourp vient de capoter sur le terrain de Mogador. Archives familiales Denis/Pesson
Le pilote Gourp vient de capoter sur le terrain de Mogador. Archives familiales Denis/Pesson


LES CARTES ET CROQUIS DU JOUR


Archives Fondation Latécoère

Archives familiales Marylène Vanier/ Musée AF



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Au Sud d'Agadir, des lieux bien connus du pilote Marcel Reine ...
Au Sud d'Agadir, des lieux bien connus du pilote Marcel Reine ...


A tout hasard, en cas de déroutement ... Attention, nous sommes en 1925 ...
A tout hasard, en cas de déroutement ... Attention, nous sommes en 1925 ...


La carte Pranville vers 1929. N'hésitez pas à relever les coordonnées GPS, photographier les points remarquables et me les transmettre, ce serait "génial". Je compte sur vous.
La carte Pranville vers 1929. N'hésitez pas à relever les coordonnées GPS, photographier les points remarquables et me les transmettre, ce serait "génial". Je compte sur vous.


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